Vous trouverez ci-dessous les questions les plus fréquemment posées.
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Aucune de celles-ci ne détient de vérité absolue mais est le fruit de mes observations, lectures, apprentissages, savoirs…
Pas d’intelligence artificielle là dedans, juste un cerveau naturel et forcément imparfait…!

La sophrologie est un ensemble de techniques qui s’adressent à toutes les parties de notre être :

Le corps, dans un premier temps, est replacé au centre de notre attention et pour cela, votre sophrologue vous invitera à expérimenter plusieurs techniques de respiration, vous fera pratiquer en conscience des mouvements doux dont le but est de vous reconnecter à vos sensations corporelles.
L’objectif principal est de réinvestir un corps trop souvent négligé (voire maltraité…) et d’être en mesure de lui apporter de la détente, du confort et du bien-être.

Dans le même ordre d’idées, certains exercices un peu plus toniques vont pouvoir vous aider à alléger vos tensions, relâcher les pressions, que celles-ci soient d’ordre physiques ou mentales.

La sophrologie s’adresse également à notre conscience car elle va nous proposer de « plonger à l’intérieur de nous » afin de nous connecter à nos ressentis, nos émotions, nos sentiments, nos valeurs de vie, nos forces, nos qualités… Cela va nous aider à mieux nous comprendre et nous permettre d’amorcer des changements bénéfiques pour notre existence.

Cette partie plus introspective se déroule en état de détente mentale (appelé état sophro-liminal) et peut utiliser plusieurs techniques comme la visualisation, la méditation… toujours guidées par votre sophrologue qui reste présent(e) avec vous par la voix tout au long de votre séance.

Alfonso Caycedo, né en 1932 à Bogota, est le fondateur de la sophrologie.

Médecin et chirurgien spécialisé en psychiatrie, exerçant à Madrid, il est choqué par la violence des procédés thérapeutiques de l’époque utilisés pour « soigner » les patients (électrochocs sans anesthésie, comas insuliniques…).

Il s’intéresse dès la fin des années 50 à d’autres méthodes de soins plus douces, dont la première, l’hypnose. Il créé en 1959 la « société espagnole d’hypnose clinique ».

Il découvre en 1963 la « phénoménologie existentielle » consistant à laisser émerger les expériences sans les intellectualiser ni porter de jugement dessus, et l’intègre à sa discipline, déjà baptisée sophrologie depuis 1960.

De 1965 à 1968, il entreprend un long voyage en Orient et découvre là plusieurs autres disciplines qu’il intégrera à la sophrologie: le yoga indien, la méditation bouddhiste et le zen japonais. 

La sophrologie dans sa forme originelle est née.

Depuis, la sophrologie a connu de grandes évolutions et différents courants.

En plus des 4 degrés fondamentaux de la discipline enseignés et pratiqués par tous les sophrologues professionnels, Alfonso Caycedo a créé 8 autres degrés à visée existentielle.
Ceux-ci font partie de l’enseignement délivré aux « sophrologues caycédiens » qui se réclament donc de la lignée « pure et dure » du fondateur.

D’autres courants ont émergé au fil du temps et des pratiques, se désolidarisant de cet enseignement jugé « trop existentiel » et peu adapté aux besoins plus concrets et pragmatiques des personnes venant s’entraîner à la sophrologie. 

Créée à l’origine pour soigner les personnes affectées de troubles psychiatriques, elle s’est largement développée depuis, et tout le monde ou presque, peut pratiquer la sophrologie.

Enfants, adolescents, adultes, personnes âgées peuvent trouver dans cette discipline des moyens efficaces pouvant leur permettre de retrouver un bon équilibre général, gérer leur stress, leurs émotions, retrouver confiance en soi, se préparer à une épreuve sportive, à un examen, soulager des douleurs, accompagner la maladie, améliorer le sommeil, préparer une maternité, ou bien tout simplement se détendre et s’apaiser.

La sophrologie n’est pas indiquée dans certaines pathologies et en particulier dans la schizophrénie.
Dans les autres pathologies psychiatriques, seuls certains types de pratiques pourront être proposées, en accord ou en association avec le psychiatre de la personne. 
Certains psychiatres sont également sophrologues et il reste préférable d’orienter les personnes souffrant de pathologies psychiatriques vers ces praticiens.

La sophrologie (dont l’éthymologie signifie « étude de la conscience harmonieuse ») s’adresse à la conscience, alors que l’hypnose s’adresse à l’inconscient.

L’hypnothérapeute, en s’adressant par la parole à l’inconscient de son patient, va pouvoir induire chez lui des modifications de comportements, ou autres résolutions de problématiques diverses.

Le patient, en état modifié de conscience, est généralement passif, et c’est par la suggestion hypnotique à destination de son inconscient que des changements pourront avoir lieu.
L’endormissement du consultant n’est généralement pas un problème car l’insconscient demeure réceptif aux suggestions du praticien et les bénéfices restent tangibles. 
Quelques séances (1 à 5) sont généralement suffisantes pour obtenir des résultats.

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En sophrologie, le consultant reste en état de « conscience vigile« , appelé état sophro-liminal.
Cet état particulier, entre veille et sommeil, permet de faire remonter à la surface de la conscience, de manière spontanée et sans le filtre de la censure mentale, tout ce que la personne a besoin de travailler durant la séance, en fonction de l’objectif de celle-ci.


A la différence de l’hypnose, ce sont les prises de conscience successives du consultant qui vont amener du changement dans sa vie, le sophrologue n’ayant pour rôle que d’aiguiller et d’accompagner la personne sur sa propre voie de transformation.

Le nombre de séances dépendra de l’implication personnelle et de l’entraînement réalisé entre celles-ci.

Hormis la question du tarif, ces 2 manières de pratiquer la sophrologie ont des objectifs bien différents.

La sophrologie en groupe se pratique généralement à l’année, de manière hebdomadaire, et n’a pas d’objectif ciblé.
La pratique devant s’adresser à chacun des participants sans distinction, les séances seront préparées par le sophrologue afin d’amener l’ensemble du groupe à expérimenter diverses techniques sophrologiques tout au long de l’année, avec une progression permettant à chacun d’explorer la méthode à son rythme et d’en retirer tous les bienfaits. 

Une personne assidue et régulière dans sa pratique constatera de véritables changements dans sa vie au bout de quelques semaines à quelques mois.

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Les séances individuelles sont destinées aux personnes ayant un objectif particulier, ou un domaine de leur vie qu’elles souhaitent améliorer.
Dans ce cas, le sophrologue, après un entretien destiné à cerner les besoins du consultant, élaborera un programme personnalisé et proposera un nombre donné de séances avec des pratiques sophrologiques ciblées et adaptées à l’objectif établi.

Généralement, 5 à 10 séances peuvent s’avérer nécessaires pour atteindre les objectifs définis, sachant que dans certains cas, une à deux séances peuvent être suffisantes pour régler une problématique passagère, et que dans d’autres cas, comme par exemple un accompagnement de burn-out, le suivi se comptera plutôt en mois, parfois jusqu’à 6, voire 12…

Le stress est généralement dû à une forme de « dispersion » mentale où nous nous retrouvons au coeur de pensées, d’évènements, de situations, d’informations venant de toute part, et que nous avons peine à maîtriser. 

Nous perdons nos repères, nos ancrages, un peu comme une algue arrachée à son support et qui flotterait au milieu de l’océan, soumise aux aléas des courants sans pouvoir se raccrocher à rien…

La sophrologie va nous permettre de retrouver l’ancrage nécessaire qui nous aide à résister à ces divers courants perturbateurs de notre quotidien, en ramenant de l’attention dans notre corps par le biais de pratiques simples comme la respiration, les mouvements doux, la visualisation…

Peu à peu nous retrouvons une posture alignée, une solidité, une faculté à nous libérer de nos tensions, une aptitude à nous détacher des causes de notre stress, pour retrouver notre souveraineté et reprendre la maîtrise de notre existence.

Lors de la toute première séance, votre sophrologue sera amené à vous poser un certain nombre de questions destinées à cerner votre personnalité, votre problématique, l’objet de votre consultation, afin de pouvoir établir, dès la séance suivante, un programme personnalisé adapté à vos objectifs.

Ce programme sera réévalué très régulièrement en fonction de vos progrès, ceci afin de rester le plus proche possible de vos besoins. 

Le sophrologue vous expliquera également en quoi vont consister les séances, ce que vous pourrez attendre de la sophrologie, et répondra à toutes les questions que vous pourrez vous poser.

A l’issu de cet entretien, une séance courte vous sera proposée afin de vous permettre de commencer la pratique.

Il faut compter environ 1h30 pour cette première séance.
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Séances suivantes:
Chacune d’entre elles débute par le « dialogue pré-sophronique«  destiné à savoir comment vous vous sentez, s’il y a eu depuis la dernière fois des prises de conscience, des évènements marquants, des évolutions… 
Peut-être des éléments nouveaux, des besoins particuliers seront évoqués… qui amèneront possiblement votre sophrologue à modifier la séance prévue afin de l’adapter à la situation du jour.

Vient ensuite le moment de la pratique qui comporte plusieurs temps différents (scan corporel, exercices de respiration, des mouvements en conscience, de la visualisation, de la méditation…) guidés par la voix du sophrologue tout au long de la séance.

Enfin arrive le « dialogue post-sophronique » destiné à mettre des mots sur les différents vécus de la séance, mise en mot importante pour déclencher les prises de conscience, et pouvoir les « imprimer » dans notre mental.
Cette restitution peut également se faire par écrit, permettant à la personne de garder une trace de ses séances, et de pouvoir objectiver son évolution.

Chaque séance individuelle dure environ 1h15 et peut parfois se prolonger jusqu’à 1h30 en fonction des situations.

Cette profession assez récente ne disposant pas d’une reconnaissance officielle validée par un diplôme d’état, certains « petits malins » vendeurs de formations à bas prix sur internet, promettent à des candidats naïfs de devenir sophrologues en quelques jours ou quelques semaines, moyennant quelques centaines, et parfois même quelques dizaines d’euros…

Le critère numéro un dans le choix de votre sophrologue sera donc de vérifier l’école dont il est issu et le nombre d’heures de formation réalisées.
Tout au long de son apprentissage, en plus de l’apport théorique et de l’entraînement pratique (animations de séances) l’étudiant sophrologue devra « vivre de l’intérieur » la sophrologie en la pratiquant de manière très régulière, allant explorer sa propre conscience… 

Cela prend donc un certain temps et une durée de formation initiale de 2 ans semble être communément admise pour une formation de qualité.

Après, tout est aussi une question de personne…
Quelqu’un ayant suivi un cursus moins long (certaines formations ne dépassent pas les 12 mois) mais continuant à se former et à s’intéresser à d’autres formes de sophrologie pourra être beaucoup plus compétent qu’un autre, se reposant sur les lauriers de sa formation initiale plus longue, figé dans une pratique monotone et non évolutive…

Autre aspect déterminant : le « courant » doit pouvoir passer avec le sophrologue que vous irez consulter.
Une sorte de « complicité » devra s’établir assez rapidement… c’est ce que l’on nomme « l’alliance sophronique« , l’une des bases d’un travail efficace.
Si cette alliance a du mal à se créer, votre sophrologue comme vous-même serez légitime à ne pas donner suite à l’accompagnement.

Comme dans la vraie vie, on ne peut pas plaire à tout le monde et en sophrologie, la recommandation est de ne pas poursuivre si cette alliance ne s’installe pas car après tout, nul ne peut s’accorder avec tout le monde…

Aucune tenue particulière n’est requise, vous devez idéalement être confortablement vêtu(e), mais vous pouvez également venir « comme vous êtes ».
Eviter peut-être les vêtements trop serrés et les talons hauts, bien que la sophrologie puisse se pratiquer en chaussettes ou pieds nus.

Vous pratiquerez généralement assis(e) sur une chaise ou debout, et ce n’est qu’exceptionnellement que la sophrologie sera proposée en posture allongée.

La raison principale est que la personne doit rester consciente tout au long de la séance et que la position allongée est propice à l’endormissement ce qui n’est pas souhaitable, la sophrologie n’étant ni de la relaxation, ni une sieste !

La posture allongée ou couchée sera néanmoins proposée dans certaines situations (personnes ayant des dificultés à se mouvoir, asthénie, patients malades ou en fin de vie…).

Quoi qu’il en soit, votre sophrologue s’adaptera à votre situation, l’adaptabilité étant l’un des principes de base de la sophrologie.